top of page

FEM - FESTIVAL ECRIRE EN MOUVEMENT

édition 2018

1-3 juin - 3 jours, 5 parcours

​

​

PARCOURS #1

Vendredi 1 juin, 2018: 15h-18h

de la Maison Pour Tous Rosa Parks à l'Université Paul Valéry (Amphi A)

​

"Explorer les frontières et les langues avec l’écriture féministe"

mené par le poète Gonzalo Yañez Quiroga et la chercheuse féministe Heta Rundgren

avec l'intervention virtuelle de la chercheuse féministe Akila Kizzi

​

Réseau Lectures féministes (Feminist Reading/Writing Network) vous invite à explorer l’espace des frontières et des langues. Quand les frontières se présentent comme des limites à (ne pas) traverser, des murs à (ne pas) escalader, des lois à (ne pas) transgresser, des langues à (ne pas) délier. Elles peuvent être physiques ou psychologiques, visibles ou invisibles, imposées de l’extérieur et intériorisées. Il peut s’agir des marges de l’exclusion, Borderlands, « el houdoud », « lines drawn in the sand », des exils entre identités, langues, cultures. Souvent violentes et difficiles à vivre, les frontières à la fois suscitent et suffoquent la création, étouffent et stimulent l’engagement féministe et queer. L’objectif de l’atelier est de lire le savoir féministe ensemble pour faire : nous vous invitons à lire des textes, à les commenter à haute voix ou par écrit, à les transformer en expressions, actes, liens de solidarité, à vous servir des pensées de chacun·e pour créer une écriture-performance collective et multi-langues.

PARCOURS #2

​

Samedi 2 juin, 2018: 10h-13h

de la Boutique d’écriture à la Maison de la Poésie Jean Joubert

 

"Tramer"

mené par l’enseignante Alison Bouhmid et le poète Stéphane Page

​

We will take a tram. Spin a plot. Trace the warp and weft of our  journey from one place to another, in and out of languages. What do we see, hear, smell, taste, feel on the way? What do we become? Let our words weave and wind as we lose the plot. Ou trouver un fil conducteur.  

​

L'atelier se proposera, au cours d'un transport qui reliera ces deux lieux dans la ville, d'en tisser le trajet à travers les perceptions dont nous sommes l'objet dés lors que nous nous déplaçons dans l'espace. L'écriture sera l'outil permettant de faire émerger le trajet au sein du transport, de faire consister le chemin qui s'ouvre et que nous faisons tous pas à pas quand il s'agit de se rendre d'un point à un autre. Vivre le trajet plutôt qu'être l'objet d'un transport.​

PARCOURS #3

Samedi 2 juin, 2018: 15h-19h*

du site Saint Charles de l'Université Paul Valéry à la Baignoire 

RDV de départ à la salle 126 du site Saint Charles

 

“Outransformance - Atelier d’écriture et traduction outranspienne”

mené par le groupe de traduction créative de l’OUTRANSPO avec Camille Bloomfield, Chris Clarke et Lily Robert-Foley

et avec la participation de l'Association Med'Oc (mouvement des étudiant.e.s d’Occitanie)

​

Comment faire une pizza outranspienne à la sauce occitane? Piochez d’abord dans les ingrédients de base concoctés pour vous par le groupe : sonotraduction, rébuslation, transdéduction, anatraduction ou encore ekphrasotraduction n’auront bientôt plus de secrets pour vous. Grâce à eux, vous redécouvrirez la ville invisible qui se cache sous Montpellier, celle qu’en occitan on nomme Montpelhièr ou Clapas… Vous seront proposés également des ingrédients optionnels (mots ou expressions) pour pimenter à votre guise votre plat poétique. A chaque étape du parcours pédestre, vous serez invités à cuisiner un petit distique qui viendra constituer la grande pizza finale.

​

Dans un esprit ludique et gourmand, l’atelier est ouvert à toutes les langues et particulièrement au mélange des langues, bien qu’aucune compétence spécifique en langue ne soit requise. Bon appétit!

​

Découvrir l'Outranspo: www.outranspo.com

​

PARCOURS #4

Dimanche 3 juin, 2018: 10h-13h

du Musée Fabre au Teatro Hélios d'Odysseum

RDV de départ devant le Musée Fabre

 

“Odyssécriture, une écriture en odyssée”

mené par l’autrice Claire Musiol et la danseuse Sylvie Klinger

​

Ensemble pour une odyssée dans l'espace et dans le temps, nous voyagerons depuis les récits mythologiques jusqu'aux épopées modernes. À bord du bateau-tram, nous nous arrêterons d'île en île pour recueillir les voix des Ulysses d'aujourd'hui, celles et ceux qui traversent les mers et embarquent dans des voyages inconnus. 

​

Pour rejoindre cette odyssée qui s'étend du musée Fabre à Odysseum, il faut oser entrer dans l'aventure, danser les mots, tendre la main, écouter avec le corps et rejoindre Ithaque, finalement. Êtes-vous prêts?

PARCOURS #5

Dimanche 3 juin, 2018: 15h-18h

de la promenade du Peyrou à la galerie M. Branche

RDV de départ à la statue Louis XV

​

 

“Écriture nourriture”

mené par l’artiste Christopher Beyler et la poète Natyot

​

Chacun nourrit l’autre, chacun lèche la pensée de l’autre, tour à tour écrivants et binômes vont chercher dans l’observation du présent, dans les mots du présent de quoi poursuivre cette écriture en mouvement. Les mots produits seront immédiatement balancés comme une substance inspiratrice qui fera rebondir l’acte en lui-même. La performance sera commune, chacun choisira la direction qu’elle prendra en alimentant de textes courts, de phrases, de questionnements le parcours à suivre. Dialogue circulaire, relais d’émotions, production interactive, nous irons ensemble d’un point à un autre par tous les chemins.

Table Ronde de réflexion suite au festival

Mardi 5 juin, 18h

au site Saint Charles de l'Université Paul Valéry - salle 126

​

« L’atelier d’écriture et de traduction créative dans l’Université : les apports pour l’enseignement et pour la recherche »

Table ronde avec Camille Bloomfield, Alison Bouhmid et Claire Musiol,

animée par Lily Robert-Foley suite au festival Ecrire en mouvement

​​

Ce séminaire propose une table ronde de réflexion, suite au festival Ecrire en mouvement qui a eu lieu les 1er, 2 et 3juin à Montpellier. Le festival consiste en l’animation d’ateliers d’écriture et de traduction créative en itinérance dans la ville, selon des parcours tracés entre des lieux culturels de départ et d’arrivée. Chaque parcours est clôturé par une performance artistique sous forme de happening participatif auquel le public est convié à participer.

 

Nous allons accueillir trois intervenantes du festival qui disposent de différentes façons des ateliers d’écriture et de traduction créative au sein de leur travail.  Camille Bloomfield (Université Paris 13) est co-fondatrice de Outranspo (Ourvroir de translation potencial) et sa recherche porte sur l’écriture à contrainte et sur la traduction collective et créative. Alison Bouhmid (Université Paul Valéry) intègre l’écriture créative à sa pratique d´enseignement de l’anglais. Claire Musiol anime des ateliers d’écriture créative dans la ville de Montpellier. Toutes trois ont une pratique d’écriture créative en parallèle à leur travail d’enseignement et/ou de recherche.

 

Lors de cette table ronde, nous allons réfléchir sur le déroulement du festival, et sur ce que ce travail créatif et ludique peut apporter à l’enseignement et à la recherche dans l’Université. Nous discuterons des pratiques inventives conçues par ces femmes, et réfléchirons à l´impact de leurs innovations dans le cadre de leurs cours : dans quelle mesure encouragent-elles les étudiants à se dépasser, à la fois dans l’écriture en français mais aussi dans l’apprentissage des langues étrangères ? Quels sont les enjeux pour la recherche universitaire, en didactique, mais aussi dans l’intégration de la création au sein de l’institution de l’Université ? Le rôle de l’écriture créative dans l’Université française est-il en train de changer 

​​​INTERVENANT.E.S

​​

​

​

Christophe Beyler est plasticien et performeur montpéllierain.

​

 

Camille Bloomfield enseigne l’expression-communication à l’IUT de Bobigny (Université Paris 13). Si elle traduit, parfois, la poésie qui lui plaît (de l’italien – Patrizia Valduga, Mariangela Gualtieri – et de l’anglais – Lily Robert-Foley, Yuyutsu Sharma, HD Thoreau), elle mène aussi des projets poétiques qu’elle poste notamment sur Instagram, sur Youtube pour ses vidéo-poèmes, ou dans les airs pour ses performances “live”. Sa recherche, en littérature comparée et en littérature française, porte sur l’Oulipo, les manifestes, le patrimoine numérisé, ou encore sur la traduction collective et créative. Elle est co-fondatrice de l’Outranspo (Ouvroir de translation potencial).

En savoir plus: camillebloomfield.com

​

 

Alison Bouhmid est enseignante de langue, enseignante étrangère de langue étrangère, étrange enseignante étrangère d’une langue étrangère. Et ceci depuis fort longtemps. Alison a un accent à couper au couteau. Comme du gâteau ? Une madame anglophone qui a appris le français sur le tard pour ne pas dire sur le tas. Et qui maintenant se grise. Non seulement avec le bon Bordeaux mais aussi avec les mots. Si elle ne sait jamais trop quand il faut prendre des gens au mot, elle se méfie des demi-mots et fuit le mot à mot comme de la peste. Toujours férue de gros mots, elle adore les faire craquer entre les dents, comme des œufs de lump. Et les écrire.  

 

 

Chris Clarke est traducteur littéraire, notamment d'oulipiens comme Raymond Queneau (chez New Directions) et François Caradec (MIT Press). Il a aussi traduit des livres de Marcel Schwob (Wakefield Press), Patrick Modiano (NYRB Classics), et Pierre Mac Orlan (Wakefield Press). Il est doctorant à CUNY (City University of New York) où il fait une thèse sur Raymond Queneau et la traduction. Il est membre de l'Outranspo depuis 2014.

 

​

Sylvie Klinger est chorégraphe au sein du Collectif Momentum et de la compagnie Olaf LinËsky, Elle est également danseuse interprète (Cie contraste, Barthès et Cie, Cie La ligne folle, Cie KD danse, Cie Damien Launès …) et professeur de danse.

​

​

Claire Musiol a publié un roman et un recueil de nouvelles. On la trouve également en ouvrages collectifs (Jacques Flament ed.), ainsi qu'en revues littéraires, Souffles, La Piscine, l'Ampoule, etc. 

Ses poèmes ont été sélectionnés pour « Les Nouvelles Voix d’ici » 2018 par la Maison de la Poésie Jean Joubert de Montpellier et sa pièce de théâtre, « Marianne », pour le Festival Texte en Cours 2018.

Parce que les mots se dégustent mieux en partage, Claire fait également partie de l'équipe de la revue Souffles, anime des ateliers d'écriture, des soirées littéraires et raconte des histoires sur le net: www.clairemusiol.com

Parfois, elle fait des performances, comme à l'Institut du Monde arabe dans le cadre de la carte blanche à Oxmo Puccino à Paris en novembre 2017.

 

 

Natyot écrit des textes au présent, vit à Montpellier au présent, fait des lectures pour se présenter, être présente.

​

Dans le passé, Natyot a fait de l’architecture, de la musique, des livres et tout est encore présent dans son présent qui est la poésie.

Dans ce présent qui est la poésie, elle anime des ateliers d’écriture, monte des projets théâtraux, un laboratoire d’expérimentation poétique, un duo d’électro poésie, une chaine Youtube, parfois dessine.

​

Elle pense aussi à l’avenir mais pas souvent.

​

​

Lily Robert-Foley est maîtresse de conférences à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, où elle est spécialiaste de la traductologie. Elle est l’autrice notamment de Jiji, un livre de poésie en prose et écriture conceptuelle (Omnia Vanitas, 2016), Money, Math and Measure (Essay Press, 2016), m, un livre de poésie-critique-collage (Corrupt Press, 2013), et graphemachine, a mini-livre de poésie visuelle (Xerolage, 2013). Pendant son temps libre, elle enseigne dans le Département de Pensée Critique et Radicale.  

 

 

Heta Rundgren est chercheuse et se penche actuellement sur un projet de recherche autour de la fluidité sexuelle. Elle vie entre le finnois, le français et l’anglais, et fait des études de genre, des ateliers de lecture-écriture (avec les chattes et le réseau lectures féministes) et des petites chansons.

 

​

Gonzalo Yañez-Quiroga est traducteur, chanteur, militant et papa, il choisit de vivre de la création, tout autant des œuvres que des nouveaux espaces de relations empathiques et émancipatrices, sans laisser les conditions matérielles de survie prendre le dessus sur ce qu'il aime et ce qu'il fait, ce qui relève parfois de la joie épiphanique et d'autres fois de la confrontation violente avec les contraintes quotidiennes. Dialectique, paradoxes et lutte poïétique constituent donc son socle fondamental ! N'importe quel moteur de recherche vous dira le reste.

bottom of page